lundi 21 décembre 2009

Dernier message européen

Je raconterai mon espacade à Reims plus tard.
Je profite de ma dernière journée à Paris...

On se voit à Montréal!!!

lundi 14 décembre 2009

Top 5 (ou presque)

De manière spontanée, non exhaustive, sans ordre réel, voici quelques tops 5 en lien avec mon expérience européenne.

Top 5 de choses à manger en France :
- Une bavette avec une fondue d'échalotte
- De l'agneau à la crème d'ail
- Un steak, peu importe la coupe
- Des macarons
- Des crêpes à manger sur le pouce

Top 5 des adresses sucrées à Paris :
- La Durée des Champs Élysées (8e), pour les macarons
- Angelina, rue Rivoli (1er), pour le chocolat chaud (à partager) et le Mont Blanc (à partager) ou le meilleur millefeuille au monde (à partager)
- Pierre Hermé, rue Bonaparte (6e), pour les macarons qui surclassent ceux de La Durée (mais il faudrait que je compare les deux un à côté de l'autre)
- Debeauve et Gallais, rue des Saints-Pères (7e), pour leurs thés qui sentent tellement bons
- Le petit kiosque de crêpes à côté de la Bastille (11e) pour remplir un petit creux après un verre (ou deux)

Mention honorable pour Les Deux Magots qui, malgré leur tarte tatin qui goûtait l'ail, est un incontournable de St-Germain-des-Prés (6e), mais c'est juste pour dire qu'on y est allés.

Top 5 des endroits où passer une soirée :
- Rue de Lappe (11e), peu importe où (mais ne prenez pas de Gin Tonic dans le bar indien)
- Le Trucmush, passage Thière (11e), pour l'ambiance kitsh
- Les Champs Élysées, dans le temps de Noël, car c'est beau même quand il pleut
- Chez Andréanne, pour jaser, cuisiner et écouter des films kitsh (et "étudier")
- Chez Marine, Florie-Anne ou Lucie, pour être en bonne compagnie

Top 5 des quartiers où flâner :
- Le Quartier latin pour les étudiants, le Luxembourg
- Opéra, pour les grands magasins, la beauté de l'Opéra Garnier
- Champs Élysées, la réputation n'est plus à refaire
- St-Germain-des-Prés, pour faire du lèche-vitrine et boire un café aux deux Magots
- Les îles Saint-Louis et de la Cité, pour les boutiques et les glaciers l'été

Top 5 des choses à visiter pour être touriste :
- La Tour Eiffel
- L'Arc de Triomphe (ça vaut le coup d'y monter)
- Le Louvre (au moins de l'extérieur)
- Montmartre (mais une fois, c'est assez)
- La Cathédrale Notre-Dame

Top 5 des choses à visiter pour être un peu moins touriste :
- Euh. Je vous reviens là-dessus à la fin de mon séjour. Il me reste jeudi et vendredi pour faire la touriste un peu moins touriste.
- Versailles... c'est aussi très touriste, mais c'est en dehors de Paris et vous DEVEZ payer pour les jardins

Top 5 des espaces verts
- Le jardin au Château de Versailles
- Le Luxembourg
- Les Tuileries
- Le Parc Monceau
- Il paraît que les Buttes Chaumont c'est magnifique, mais je n'y suis pas allée

Top 5 des magasins
- Galeries Lafayette
- La Grande épicerie du Bon marché (dont l'épicerie, à aller pour du beurre de pin ou du sirop d'érable)
- Le Printemps (que je n'ai pas fait encore, mais pour les vitrines ça vaut le coup)
- H&M, que j'ai appris à apprécier ici
- Le Sephora des Champs Élysées

Top 5 des choses à ne pas faire
- Du vélo à Paris (malgré tout c'était bien amusant)
- Attendre trop longtemps pour découvrir son quartier
- Repousser toutes les visites au lendemain
- Acheter tous ses cadeaux de Noël ici, parce que ça ne rentre plus
- Trop chialer contre les Parisiens, ils sont ben fins dans le fond (hum...)

Top 5 (et +) des choses à savoir par rapport au métro
- Le métro pue (certains couloirs du moins)
- Si tu passes ta carte ou ton billet et que quelqu'un te colle au cul, c'est qu'il détourne le système et passe en même temps que toi
- Le métro fait du bruit
- La ligne 13 du métro est bondée
- Il y a toujours un incident ou une grève dans le métro (voire un meurtre)
- Garde toujours ton billet sur toi, surtout si tu prends le RER, car tu en as parfois besoin pour sortir, ou pour passer les agents de la RATP (ce qui arrive régulièrement)
- Garde ton calme en regardant le plan pour la première fois
- Quand c'est plein, ne t'assoie pas sur les strapotins

Top 3 des choses à retenir
- Les Parisiens peuvent être bêtes et méchants, il faut que tu vives avec, donc oublie les
- Il y a des pâtisseries à tous les coins de rues, essaie de les oublier elles aussi
- Malgré le monde pressé, bête, malgré la saleté, les quêteux, Paris est une belle ville, il ne faut pas l'oublier ça

Coup de coeur voyage dans chaque ville où je suis allée :
- Genève, Suisse : le musée de la Croix-Rouge
- Birmingham, Angleterre : simplement le fait de rencontrer ma belle-soeur Evelyne (plus que cinq soirées en trois ans) et toute sa famille, ainsi que les maisons à Stratford-Upon-Avon
- Bruxelles, Belgique : la Grande-Place
- Bruges, Belgique : les canaux et l'auberge de jeunesse (St-Christopher's Bauhaus)
- Rennes, France : les gens qui nous ont accueillis !
- Le Mont Saint-Michel, France : au grand complet !
- Londres, Angleterre : le Natural History Museum
- Reims, France : à venir!

vendredi 11 décembre 2009

Champagne!

Sabrons le champagne, c'est mon cinquantième message!

Mais non, le titre n'est pas pour ça! C'est que la semaine prochaine - après mes deux derniers examens - je vais en Champagne, à Reims plus précisément. J'y suis allée en 2002, mais cette fois-ci, on va aller voir le marché de Noël, ainsi qu'une maison de champagne, en plus du musée et de la cathédrale que j'avais vus il y a sept ans! On a décidé (Maxime, Andréanne et moi) que c'était mieux d'aller moins loin qu'Amsterdam puisqu'on avait seulement trois jours pour voyager. Tout compte fait, je crois que c'est mieux pour mon budget, pour mes bagages que je vais pouvoir faire le lundi, et surtout pour la préparation, car aucun de nous trois a le temps de faire autre chose que de l'étude ces temps-ci (la preuve, j'écris sur mon blog un vendredi soir, quelle folie et quel écart de conduite!).

Sauf que tout compte fait, sabrons le champagne pour vrai!

Ma nouvelle est officiellement terminée!!!! Vous voulez un extrait? Je suis certaine que oui.

"Je ressasse les événements dans ma tête et le résultat est sans cesse le même. J’ai échoué."

Vous voulez savoir quels sont ces événements? Quel est le résultat? Qui a échoué quoi? Faites-moi savoir d'une manière ou d'une autre que vous voulez lire ma nouvelle! Le titre n'est pas fixé, mais ce sera sûrement VHS. Oh là là, vous voulez vraiment savoir c'est quoi maintenant, non? Haha (je crois que j'ai trop étudié cette semaine).

Par contre, je vous avertis, c'est un peu fucké. Mon prof voulait de l'insane, du noir, du laid, je lui en ai donné un peu. Pas trop quand même. Mais il y a deux allusions au sexe. C'est ma manière de m'assurer d'avoir une bonne note.

Et sabrons le champagne, parce qu'il ne me reste que deux examens (il y en a trois derrière moi) et que mercredi, je reçois mes amies à souper. Je vais aller acheter du sirop d'érable hors de prix pour leur faire un repas québécois bien sucré.

Sabrons aussi le champagne parce que mon séjour tire à sa fin et que finalement, j'ai passé du bien bon temps. J'ai habité pendant quatre mois à Paris, vous vous rendez compte!

Et sabrons le champagne, parce que... c'est bon, du champagne! Santé!

En terminant, je vous laisse sur la page couverture de ma nouvelle... Merci aux parents d'Andrey qui ont pris la photo et à Andrey qui l'a modifiée et qui me l'a envoyée sans savoir que c'était LA photo parfaite pour illustrer ma nouvelle.

lundi 7 décembre 2009

Amélie et le Perrier

Trois examens cette semaine, deux la semaine prochaine, plus les cours, plus la remise de la nouvelle.

C'est ainsi que va se terminer mon séjour en terre parisienne. C'est plate de même la vie, mais c'est pour étudier que je suis venue ici, non?

En passant, j'aime pas l'économie. Ben en fait, je déteste moins ça que je le pensais. Mais ça me rentre pas dans la tête. Par contre, si il y a une chose que j'ai bien comprise, c'est bien le principe de la bulle de gaz (ou la "loi" de Parkinson) : « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement ». J'ai pas à chercher loin pour trouver un exemple...

samedi 5 décembre 2009

Faire pencher la balance



Des fois, je me dis que c'est la balance. Mais des fois, je me dis que non. Car je vois que la ceinture que j'ai achetée avant de partir est trop grande. Car toutes mes paires de jeans sont trop grandes. Car je rapetisse les bretelles de mes soutiens-gorges. Car mes petites culottes grandeur large sont rendues trop grandes.
Bon coudonc, je pense que j'ai maigri pour vrai! Youpi!
Vous en pensez quoi? En haut, Elliott et moi en septembre. En bas, moi ce matin. Mis à part que j'ai les yeux dans la GRAISSE de bine sur la photo du haut, mon visage s'est un peu aminci, non? En tout cas, j'ai hâte de me faire féliciter par ma Wii!!! ;)

mercredi 2 décembre 2009

Pas de nouvelle, bonne nouvelle

Si ce dicton est vrai, est-ce que ça veut dire que "une nouvelle, une mauvaise nouvelle" est vrai? J'espère que non, car ma nouvelle est terminée. Quel soulagement!

Je vous rappelle que j'ai écrit un autre message aujourd'hui (ou hier, s'il sera dépassé minuit quand je publierai le message)... Et hier (ou avant-hier).

En terminant, je vous laisse sur un débat du type Astéri ou Astérix? Chamoni ou Chamonix?

On dit comment "wagon"? Ouagon ou vagon? On dit ouagram ou vagram, pour "Wagram" (la station de métro pour les non-Parisiens)? On prononce comme avec un "V"?

Je ne sais pas, mais c'est bizarre de dire vouik-end (week-end), non?

Tant qu'à "Weber", je ne suis toujours pas décidée.

J'ai de la difficulté à trouver d'autres exemples (trouver des mots en W n'est pas chose facile), mais j'ai remarqué que les Français ont tendance à prononcer les W comme un V, et moins les Québécois. Existe-t-il une règle à ce sujet?

Je sais seulement que lorsque ta prof de linguistique te parle du Martha's Wineyard, tu ne comprends rien. Au début, dans mes notes de cours, j'avais écrit "Martha ? vinéiarde". Quand elle a parlé de vin, j'ai compris.

Des kiwis et des girls

J'ai acheté, il y a un peu plus de deux semaines, un panier de kiwis. J'ai hésité à l'acheter, car je ne suis pas très fruits (à part dans une fondue au chocolat, et je mange beaucoup de légumes pour compenser). J'avais donc peur de les perdre.

Mais en fait, mon inquiétude en ce moment réside plutôt dans le fait que je ne sais pas si je pourrai un jour les manger. J'ai dû acheter des kiwis en plastique, car je vous le jure, ils ne mûrissent pas (et je ne parle pas de ceux qui sont dans le réfrigérateur, bien sûr).

Chaque jour, je les touche un après l'autre dans l'espoir que l'un d'entre eux soit finalement prêt. Il leur reste 20 jours pour mûrir. En fait, un peu moins si possible, je n'ai pas envie de manger 20 kiwis le même jour avant de partir.

Voilà, c'était mon histoire de kiwis. Je sais, c'est un peu poche comme blogue, mais je dois en parler chaque jour à Dominic, alors je me suis dit que de le partager ici m'aiderait peut-être à accepter le sort de mes kiwis.

Autre sujet, j'avais terminé tous les épisodes de Gossip Girl disponibles. Je me disais qu'enfin, je pourrais me concentrer exclusivement sur mes études. Oups. J'avais oublié que YouTube existe. Que je pouvais réécouter les saisons de GG sur iTunes. Et avant que je fasse l'erreur de découvrir des blogs de fashionistas.

D'ailleurs, comment se fait-il qu'on ne peut pas s'empêcher de faire tout, SAUF ce qu'on a à faire. C'est rendu que je me passe la soie dentaire et que je fais des abdos tous les jours... Pas pour mon bien-être, non, pour éviter de faire ma nouvelle.

Et si me vient l'idée de faire autre chose et que je repousse mon envie, je passe les dix minutes suivantes à me battre contre cette idée. Jusqu'à ce que je succombe. C'est comme quand on se réveille la nuit et qu'on a envie. On se bat pendant 15 minutes contre notre envie, jusqu'à ce qu'on se lève pour y aller. Au final, on a perdu 15 minutes au lieu d'une.

mardi 1 décembre 2009

Countdown

Il reste 21 dodos et...

- Une nouvelle à écrire (1o pages to go)
- Un examen le 10 décembre en Histoire des dispositifs d'information et de communication (ou sur l'infra-ordinaire), en Sociologie des médias et en Système médiatique
- Un examen je ne sais quand sur les Approches théoriques de la communication au 20e siècle
- Un examen je ne sais quand sur, soit Les sciences du langage aujourd'hui, ou Introduction à l'ethnologie du contemporain (tirage au sort)
- Un examen je ne sais quand sur Histoire de la sociologie ou Aires culturelles, diversités des culturelles (tirage au sort)
- Un examen sur Économie contemporaine, Les outils statistiques ou Micro et macro économie (tirage au sort)
- Un voyage à Amsterdam avec Maxime et Andréanne OU un voyage à Strasbourg avec Andréanne OU quelque part avec Andréanne
- Paquetage de mes valises (au secours)
- Achat de cadeaux de Noël

Bref, help me. Au moins si je pouvais planifier mon horaire d'études. Ben non, tous les étudiants qui font leurs examens en février et mars ont leur horaire (pardon, leur emploi du temps, ils ne comprennent pas le mot horaire) tandis que nous, pauvres Québécois, il nous reste deux semaines et on ne sait pas quand nous allons faire nos examens. Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

En plus, ça n'a aucun sens, les tirages au sort se font le jour même. Ça veut dire que je devrai étudier pour deux examens (voire trois, et plus si on a deux examens le même jour), et n'en faire qu'un seul des deux. Je préfèrerais presque faire les deux, au moins mon bourrage de crâne servirait à quelque chose.

Edit : Oh my god! J'oubliais le plus important : BONNE FÊTE PAPA!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je t'aime :)

dimanche 29 novembre 2009

L'art d'être paradoxale...

Dans mes derniers messages, je disais que j'avais hâte sans bon sens de revenir.

J'ai encore hâte de revoir mon amoureux, ma famille et mes amis, mais... Je suis un peu triste que ça se termine déjà.

Je commence à avoir une vie de quartier et à faire plus de sorties. Je me rends compte que je n'ai pas assez fait la touriste et que je n'ai pas fait le musée d'Orsay, le musée du quai Branly, le cimetière du Père Lachaise, le ... Et je ne sais pas si j'aurai le temps.

Tsé, vouloir être à deux endroits en même temps? Vouloir être avec les gens qui sont loin, mais rester? C'est ça qui se passe en ce moment.

lundi 23 novembre 2009

Paris, capitale de la mode

Paris, capitale de la mode, vraiment? En fait, on y trouve les mêmes magasins qu'ailleurs ou à peu près. On a donc des choses assez semblables au Québec. Bon, il y a les grands magasins (Printemps et Galeries Lafayette) et les designers ont plus d'adresses qu'à Montréal, mais sinon, pour ceux qui ont peu de moyens (comme moi), ça reste équivalent.

Par contre, je n'ai jamais eu autant le goût de magasiner (et parfois d'acheter) des parfums, du maquillage, des chaussures, de la maroquinerie. Ça ne m'était jamais arrivé d'avoir envie d'un rouge à lèvres Yves Saint-Laurent ou d'un sac à mains Louis Vuitton.

Ça doit être l'air.
Ou le fait que les gradués du Celsa qui travaillent maintenant en marketing soient efficaces. :)

vendredi 20 novembre 2009

C'est Noël!

Petit billet rapide POSITIF (car je suis consciente que mes billets sont négatifs ces temps-ci, mais ne vous inquiétez pas, je suis toujours aussi souriante qu'avant!).

Hier, j'ai acheté mon calendrier de l'avent... et de l'avant-Québec :) Le 22 je devrai malheureusement manger trois chocolats d'un coup... Mais ce calendrier a une double signification, j'adore!

Hier également, je suis passée devant les grands magasins le Printemps et les Galeries Lafayette. On peut comparer ces magasins au Ogilvy, Holt Renfrew et LaBaie, mais encore plus au Harrod's à Londres. Il y a de grandes marques (YST, Chanel, Dior, Prada, nommez-les) et des plus normales (Mexx, Esprit, etc.). Rayons chaussures, alimentation, jouet, enfants, mariée, lingerie, cosmétiques, etc... On y trouve de tout, surtout du cher. Bref, tout ça pour dire que les vitrines de Noël du magasin le Printemps sont MAGNIFIQUES! C'est comme la vitrine du Ogilvy, en aussi beau sinon plus, et il y en a peut-être 20!

Aussi, hier je suis allée voir Twilight chapitre 2. Encore une fois, j'étais comme une adolescente pré-pubère béate devant Edward. Robert Pattinson ne m'attire pas du tout. Mais Edward......... Oh my god!

Finalement, dans deux jours, nous serons le 22 novembre. Ça veut dire que je repars dans un mois! Oh là là! Comment je vais réussir à terminer ma nouvelle (qui a avancée, finalement!) et à étudier tous mes examens? C'est la panique... Comme à chaque fin de session. Mais je n'ai pas de garçon pour me distraire (sauf Edward) et pas de boulot. À moins que j'obtienne le contrat d'assistante de recherche pour le département de communication de l'UdeM... Ça ferait du bien au porte-feuille, moins aux temps libres. Mais ce serait 10 heures par semaine, ce n'est pas trop mal.

jeudi 19 novembre 2009

Montée de lait

Je n'aime pas me faire reprendre parce que je dis "j'ai appliqué pour un emploi", alors que la personne vient de me parler de babysitting. Je sais qu'appliquer est un anglicisme dans ce contexte-là, mais mettre "babysitting" dans un CV c'est pire, je crois.

Au moins, je comprends parfaitement le sens de "postuler". Mais si je parle de "magasiner", "stationnement", "gardiennage" ou "fin de semaine", des Français doivent penser quelques instants avant de réaliser que je parle de "shopping", "parking", "babysitting" ou "week-end".

Je ne sais pas ce qui est le pire. Mais ne venez pas me dire qu'au Québec, nous sommes étranges de parler de la protection de la langue française alors que nous utilisons des anglicismes. Vous parlez le verlan en mettant des mots à l'envers, est-ce vraiment mieux?

Aussi, je n'aime pas quand l'autre Québécoise en échange avec moi pose une question en classe et que la personne derrière moi dise que c'est une des "québéquouaises" qui a parlé. Imite mon accent si tu veux, mais fais-le bien.

Je n'aime pas non plus me faire dire que ce doit être plus facile pour moi de comprendre les Français, qu'eux de comprendre les Québécois. Les personnes incompréhensibles au Québec pour les Français restent peu compréhensibles pour moi aussi, même si le bagage des expressions peut m'aider. Sauf que l'inverse est aussi vrai. Mettez moi devant un vieux monsieur marseillais sans dentier, je ne comprendrai rien.

Lors de mon oral le mois dernier, j'ai bien aimé que la prof dise à mon amie allemande et moi que nous étions courageuses de nous être mises ensemble parce que nous ne parlions pas français. Pardon?! Après mon oral, elle s'est excusée de ce commentaire, en ajoutant : "C'était agréable de vous entendre parler, vous parlez bien le français. Et en plus on vous comprenait bien." Tu m'étonnes!

Cela dit, j'aime bien les Français quand même.

Edit 20/11
J'oubliais!!! Je n'aime pas quand tu te forces à me parler anglais. Maudine, je parle FRANÇAIS!
Surtout si tu prononces "discount" comme "dis-quou-ne-te". Bon, j'exagère, mais j'entends ti-coune avec un T.

mardi 17 novembre 2009

Retour vers le futur

Ceci est mon troisième message en trois jours... alors que ceux qui se plaignent que je n'écris pas assez souvent aillent se rhabiller! (Chéri, c'est à toi que je parle! Ça va faire être toujours en bedaine, c'est presque l'hiver au Québec! Bon je m'éloigne un peu du sujet...)

Au début de mon fameux périple (oui oui, il est connu mon périple, j'ai 60 membres sur mon groupe Facebook! haha), je pensais à comment j'étais bien au Québec, je pensais à tout ce que je manquais, à tout ce qui me manquait... Bref, je vivais un peu dans le passé.

Aujourd'hui, c'est bien le contraire. Je vis dans le futur. Quand mon esprit part vagabonder dans de lointaines contrées, je pense au 22 décembre. Et ça arrive pas mal trop souvent. Je m'imagine, avec mon sac à dos, mon sac à ventre (un sac à dos qu'on met en avant, ça fait un sac à ventre, non?!), ma grosse valise et ma petite valise à motifs léopard (je ne l'ai pas encore, mais je l'ai spottée dans la vitrine d'un magasin...) sortir des douanes, complètement découragée car je sais que ce sera long et pénible. Puis, je passe les portes qui séparent le Canada de la zone internationale. Et là, les papillons sont au rendez-vous. Il y en a plus qu'à l'Insectarium quand il y a les papillons en liberté. J'oublie que mon sac à dos et mon sac à ventre sont lourds, il me pousse des ailes et je peste contre la tite meudame qui me bloque le chemin et la vue. Mais les papillons me crient de garder courage, me disent que j'y suis presque... Et soudain, je le vois. Les papillons font une envolée spectaculaire avec une petite musique quétaine, ils viennent me chatouiller les yeux (ce qui explique les larmes), je me débarrasse de mes sacs et je saute dans les bras de mon amoureux. Et là, je ne bouge plus pendant au moins quinze minutes (prépare-toi, mon amour!).

J'ai tellement hâte, vous ne pouvez pas savoir.

Là, vous me direz : mais est-ce que ça t'es arrivé de vivre dans le présent? Oui, ne vous inquiétez pas. J'ai profité à fond de mes voyages, de la présence de ma maman et de Charlène. Mais pour le reste, je dois dire que j'étais pas mal dans le passé ou dans le futur. Oui, j'ai une confession à vous faire. Ce n'est pas facile, parce que vous savez, en psychologie (clin d'oeil Charlène), on a ce qu'on appelle un biais positif (mon cours remonte à l'été 2008, ça se peut que je me trompe de concept, mais faites semblant que non). Le biais positif envers nous-mêmes fait en sorte que tout ce qu'on fait est bien. Par exemple, quelqu'un qui nous pousse dans le métro est un sauvage, mais si on pousse quelqu'un dans le métro, c'est qu'il était dans le chemin. Vous me suivez? Ça fonctionne aussi pour d'autres choses... Par exemple, si on hésite entre deux choses, disons un crayon bleu et un crayon rouge. Disons que je choisis le rouge. Sauf que quelques jours plus tard, je me dis que j'aurais dû choisir le bleu. Mais si quelqu'un me le demande, JAMAIS je n'avouerai que j'ai fait le mauvais choix, et tout ça est inconscient. Si, si, je vous le dis. On va se trouver des arguments pour prouver que le meilleur choix était le nôtre. Bon, ça c'est un exemple banal, mais ça peut s'appliquer à des choses plus sérieuses, disons... Ah oui Amélie, si c'était à refaire ton échange, le referais-tu?

Honnêtement, c'est difficile à dire. (C'est là ma confession dont je parlais tantôt.) Si j'étais normale, je dirais oh oui! c'est une expérience formidable, bla bla bla. C'est vrai. Mais je crois que je n'ai pas assez réussi à me détacher de ma vie au Québec. Donc j'ai l'impression de ne pas avoir vécu à fond mon expérience. Je sais que je parle comme si c'était fini alors qu'il me reste un mois, mais c'est un mois d'études et de travaux qui s'en vient, alors ce n'est pas là que ça va changer.

Je peux trouver un tas de choses positives à cet échange :
- Mes voyages, depuis le temps que j'en rêvais. Je suis quand même allée en Suisse, en Angleterre deux fois, en Belgique, en Bretagne et en Normandie. Sans oublier Paris de fond en comble. Ou presque... quand on est dedans, on remet toujours toutes les visites à plus tard.
- Le fait que je sois un peu plus indépendante face à Dominic. Mais je ne sais pas si ça va durer!
- L'augmentation de ma confiance en moi (voyager seule pour moi semblait quelque chose d'infaisable... et je l'ai fait!)
- Le fait que j'ai vu que j'étais capable de me faire des amis assez facilement, qui ne seront peut-être pas des amis pour la vie, mais tout de même, se lier d'amitié avec des Espagnols qui ne parlent ni français, ni anglais, je me trouve pas pire, hihi :)
- Le fait que je sais que mon pays, c'est le Québec et que ça m'étonnerait BEAUCOUP que ça change un jour. Je changerais peut-être de pays par amour, mais comme Dominic est un fier Québécois, ça m'étonnerait que ça arrive!

Mais aussi des aspects plus négatifs :
- J'ai refait des cours que j'avais déjà faits, et dans des conditions exécrables (marteau-piqueur, ahem). Je fais en ce moment mon QUATRIÈME cours de statistiques! Le samedi matin!!!!!!!!! Pis le prof explique pendant 30 minutes c'est quoi un mode!!!!!!!!!!!! Ce n’est pas compliqué, pense à LA mode. Sur 20 filles, 16 portent des leggings? Bon ben, la mode c'est les leggings. X revient 30 fois et Y 15 fois?. Bon ben, le mode c'est X.
- J'ai fait environ quatre cours de sociologie alors que, bordel, je suis en COMMUNICATION, pas en socio! Je sais, la com ça regroupe beaucoup de disciplines, mais svp... C'est pas juste de la socio, quand même.
- J'ai surtout vécu dans le passé ou dans le futur.
- Je suis une poule mouillée, alors je n'aime pas beaucoup sortir le soir (surtout depuis que j'ai vu un exhibitionniste avec Charlène), donc j'aime le confort de ma chambre. Et je me sens coupable, parce que je suis à Paris.
- Je n'ai plus une clisse de cenne (référence à la Galère d'hier soir pour ceux qui l'écoutent... Mais c'est vrai que je n'ai plus ben ben d'argent).

Donc, c'est ça, côté personnel c'est positif, côté professionnel non. Donc je suis assez embêtée de dire si je le referais. Mais maintenant que c'est fait, je suis très fière de moi, et c'est l'important. Ce n'est quand même pas rien de quitter son chum, sa famille, ses amis, tous ses points de repère pendant quatre mois pour apprendre à vivre dans une autre ville.

Bref, en quelques lignes, l'idée de ce message qui est encore très long (au départ, je pensais qu'il ferait dix lignes) c'est que je m'ennuie du Québec (et de tout ce qui vient avec), que je ne sais pas si je recommencerais l'expérience, mais qu'en tout cas, je ne le regrette pas.

(Je m'excuse pour la stupidité de mes commentaires et l'abus de parenthèses, surtout au début du message. C'est la fatigue. Je me trouve très drôle en plus.)

lundi 16 novembre 2009

Traduction français de France / français québécois

On parle la même langue en France et au Québec? Vous en êtes certains? Je me suis amusée à écrire un petit texte qui dit exactement la même chose, mais un avec des expressions de la France, et une autre avec des expressions du Québec. Bien sûr, celui du français de France n'est pas parfait... j'y suis allée avec ce que j'ai appris les trois derniers mois! Aussi, ce n'est pas une histoire véridique ou qui a du sens... Mon but était de "plugger" des expressions ;)

Français de France

Hier, j’avais cours et j’étais vraiment vannée. J’ai failli péter un câble quand j’ai dû me décaller car le mec voulait être avec la meuf. Je devais faire gaffe aux bancs cassés. Au déjeuner, j’ai conté mon week-end à mes copines, c’était tranquille, j’étais épuisée; du coup, j’ai fait du shopping et j’ai kiffé sur un pull. J’ai aussi parlé à mon copain, que j’ai tenté de convaincre de venir sur Paris. Mais je ne suis pas inquiète, on va se revoir en temps et en heure.

Aujourd’hui, j’ai sauté le petit déj., j’ai du mal quand je ne mange pas le matin. Ma copine, elle, avait la pêche, et m’as répondu : « Tu m’étonnes ». Elle m’a conté un truc de ouf, un mec chelou gueulait sur un beur dans le tromé, c’était vraiment relou.

Demain, ça craint, c’est la photo de classe, je dois être sur mon 31, alors je me casse, je vais dîner, allez, bisous.

Québécois

Hier, j’avais de l’école pis j’étais vraiment fatiguée. J’ai failli péter une coche quand j’ai dû me tasser parce que le gars voulait être la fille. Fallait que je fasse attention aux bancs pétés. Au dîner, j’ai raconté ma fin de semaine à mes amies, j’ai pas fait grand-chose, j’étais fatiguée, fack j’ai magasiné pis j’ai trippé sur un chandail. J’ai aussi parlé à mon chum, j’ai essayé de le faire venir à Paris. Mais ça m’inquiète pas, on va se revoir en temps et lieux.

Aujourd’hui, j’ai pas déjeuner, j’ai de la misère quand je mange pas le matin. Mon amie, elle, était en forme et m’as dit « ben c’est normal que tu sois fatiguée si t’as pas mangé ». Elle m’a raconté une histoire malade, un gars vraiment louche engueulait un arabe dans le métro, c’était insupportable.

Demain, c’est poche, c’est la photo de classe, je dois être sur mon 36, alors je vais souper, bye bye!

dimanche 15 novembre 2009

Je m'ennuie de...

L'homme de ma vie (et de Montréal en arrière-plan).

Ma famille!

Les Femmes de ma vie!

Mes ti-cocos et ma tite-cocotte (qui a beaucoup changé depuis que je l'ai vue), sans oublier Jacob, Elliott et Isaac :)

Mes filles d'la com!

Je m'ennuie aussi de mon voisin préféré Andrey, de toute ma famille, de toute la famille à mon chum, de..... la liste est longue.


Bref, je m'ennuie du Québec, de mon monde, de ma vie.

36 dodos! ;)

jeudi 12 novembre 2009

Nouvelles en photos à la télé

J'ai encore de la pression pour mettre mon blogue à jour...

Pas grand chose à dire... j'avais deux jours de congé et j'en ai profité pour faire la grasse matinée (me lever à 11 h, ça devait faire des années que je ne m'étais pas levée à cette heure là... sans être en lendemain de veille ou en décalage horaire) et pour voir Andréanne. Hier, nous avons étudié ensemble (un peu) et nous nous sommes fait à manger avant d'aller prendre un café et un dessert au resto. Aujourd'hui, elle avait des choses à aller acheter chez LaDurée et chez Lancel, alors nous sommes allées sur les Champs Élysées. Je n'ai mangé qu'un seul macaron! Si, si, je le jure. Ensuite, je suis allée jaser avec elle à son école (Sciences Po), où j'ai croisé Thomas (avec qui j'allais à Bourget)!

Sinon, dans les derniers jours ça a été assez tranquille... les examens s'en viennent, j'essaie de commencer à étudier. Puis j'ai aussi ma nouvelle à écrire. Mais je suis vraiment pourrie pour écrire! Je n'ai aucune inspiration. Sauf pour mon statut Facebook... désolée pour ceux qui l'ont vu, mais je me trouve tellement drôle!!! J'ai écrit : "Amélie Beaulac espère que son prof d'atelier d'écriture est d'accord avec le dicton "Pas de nouvelle, bonne nouvelle"." Avouez que c'est très drôle. Mais courage, plus que... 28 pages à écrire, en un mois moins un jour! Plus l'étude... ouf.

Aussi, j'ai gagné un photoshoot!!! Oui oui, moi qui ne gagne jamais rien (mais personne ne gagne jamais rien). J'étais sur le groupe Facebook de la photographe Amélie Cousineau, qui voulait passer d'un groupe en une page corporative... Pour avoir le plus de gens possible qui la suive, elle a organisé un concours, elle fait un tirage une fois par semaine pour un photoshoot d'une heure et un agrandissement. Et j'ai gagné cette semaine!!! :)

Finalement, demain je vais sur un plateau télé! Le Celsa a été invité à l'émission "Vous aurez le dernier mot" sur France2, et pour avoir de la visibilité, il devait y avoir au moins 40 celsiens dans la salle, alors mes amies et moi nous sommes sacrifiées. J'ai eu un appel d'un monsieur tantôt pour me donner les infos, et je dois m'habiller "flashy", pas de noir, pas de blanc, pas de gris. Vous savez quoi? Ça me laisse le choix de trois tenues seulement lol! Et ce n'est pas ce que j'aurais choisi pour passer à la télé... mais bref.

Sinon euh.......... C'est ça! Je cherche de la motivation pour mon étude (et ma nouvelle), alors si vous en avez en trop, demandez-moi mon adresse, je vais vous la donner avec plaisir. À bientôt!

dimanche 8 novembre 2009

Chocolat fondu

Conseils d'utilisation :
Tournez votre écran de 90 degrés vers la droite. :)


J'espère que vous avez bien apprécié le vidéo :) Nous en tout cas, on a bien apprécié le chocolat chaud ainsi que notre pâtisserie. Malgré le fait qu'il était près de 16 h et que je n'avais pas déjeuné (ou dîné...), je n'ai pu terminé ni le chocolat chaud, ni mon millefeuille. Overdose de sucre. Mais miam..... Vive Angelina (près du Louvre!). Je ne vous parle même pas de la facture, qui a causé notre mal de coeur après.

Donc voilà, Charlène est revenue de Marseille mercredi soir, et jeudi nous sommes allées au Louvre, manger chez Angelina, puis se promener sur les Champs Élysées. Nous avons bien sûr mangé des macarons de Chez LaDurée (impossible de passer par la plus belle avenue du monde sans y faire un arrêt). Nous avons été assez sages, nous avons dépensé un peu au Zara, mais ça vallait la peine, j'ai la plus belle ceinture à plumes du monde, et aussi de nouvelles bottes (les miennes étaient trouées!). Charlène a une nouvelle tunique à paillettes (elle trippe sur les paillettes et moi, sur les plumes). Nous sommes entrées chez Louis Vuitton et j'ai vu LA sacoche. Mais bon, soit je reviens au Québec, soit j'achète LA sacoche... Mais si quelqu'un veut me faire un cadeau, il sait quoi m'acheter... La plus petite est 1 100 euros seulement. (Modèle Sistina, en toile damier brun, et non blanc, pour les intéressés.) Puis le soir, Charlène a rencontré mes amies françaises chez l'une d'entre elles.

Vendredi, j'avais cours pas mal toute la journée, alors Charlène est allée visiter le Château de Versailles, ainsi que les Galeries Lafayette! Ensuite, en soirée, nous sommes allées voir la tour Eiffel de soir (nous avons même eu droit à un spectacle sons et lumières). Ce qui est bien, c'est qu'ils changent la couleur des lumières régulièrement, alors je ne la voie jamais pareil. Vendredi, elle était bleue et blanche, c'était joli! Ensuite, nous sommes allées prendre un verre à la Bastille.

Samedi, on voulait une journée relaxe, alors nous sommes allées à la Défense. Nous avons monté dans l'impressionnante Grande Arche. Il y avait une exposition d'informatique, avec pleins de vieux ordinateurs IBM (clin d'oeil, clin d'oeil). C'était bien joli la vue! Mais la vraie raison de notre déplacement à la Défense, était le centre commercial Les 4 temps. Ça me manquait vraiment un centre commercial!!! Nous sommes aussi retournées sur les Champs Élysées, où nous sommes allées encore une fois chez LaDurée. Nous avons acheté des pâtisseries pour souligner le dernier souper de Charlène, mais nous avons été déçues, elle par le goût de la rose, et moi par le millefeuille qui n'arrivait pas à la cheville de celui d'Angelina. Finalement, nous avons essayé un restaurant au coin de la rue chez moi et c'était bien bon, un classique faux-filet, sauce au poivre, avec un bon verre de vin pour notre dernier dîner ensemble.

Ce matin, je suis allée reconduire Charlène jusqu'au RER à la Gare du Nord et maintenant j'écris ce blogue pendant que le vidéo télécharge (et c'est long). À la gare, il y avait encore un gars louche qui nous tournait autour, mais on l'a semé! On attire les agrets, c'est la vie.

Merci Charlène pour la dernière semaine et demie que tu as passée avec moi! Je t'aime fort :)

mardi 3 novembre 2009

Bretagne, Normandie, Londres et marteau-piqueur (bis)

Préparez-vous, c’est long! Plus de quatre pages Word simple interligne… ça m’a pris environ deux heures.

Avant de me faire bouder par mon chum, je mets mon blogue à jour… !

Les derniers jours ont été extrêmement occupés! D’ailleurs, mes yeux qui peinaient à rester ouverts aujourd’hui durant mon deuxième cours l’ont bien prouvé.

Mercredi dernier, Charlène est arrivée. Je suis allée la chercher à l’aéroport, que j’ai pu visiter, car son terminal d’arrivée a changé à la dernière minute alors j’ai fait le tour. La joie des aéroports. En plus, mon billet de RER ne passait pas au retour, ce qui fait que je ne pouvais pas sortir d’où j’étais. Heureusement que j’ai pu passer en même temps que quelqu’un (mais c’est fâchant d’avoir l’air d’une voleuse alors que j’ai payé 8,50 euros). Mais bon, au retour tout s’est bien déroulé! Nous sommes arrivées chez moi et nous sommes rapidement reparties pour que Charlène reste éveillée malgré le décalage. Nous avons donc été à la Tour Eiffel et nous avons décidé d’affronter la file pour y monter. Après 45 minutes d’attente, nous étions quelque peu découragées, mais nous n’avons pas abandonné. Donc, plus de sept ans plus tard, nous étions à nouveau à la Tour Eiffel ensemble.

Voici un petit quelque chose que nous nous sommes remémoré, et qui plaira à certaines d’entre vous :
Aux Champs Élysées
Aux Champs Élysées
Palapapapa
Au soleil,
Sous la pluie,
À quatre et demie,
J’monte dans Tour Eiffel,
Avec mes amies!

Mais quel souvenir, n’est-ce pas!

Du haut de la Tour, nous avons aperçu la réplique de la statue de la Liberté, qui ne nous semblait pas si loin que ça. Nous y sommes donc rendues, mais finalement c’était pas mal loin, et on l’a seulement vu de côté. Ensuite, nous nous sommes promenées un peu sur l’île Saint-Louis et l’île de la Cité, avant de revenir chez moi. En soirée, Charlène a eu un regain d’énergie, mais nous devions tout de même nous coucher, car une longue journée nous attendait le lendemain.

En effet, jeudi vers 5 h 30, nous nous sommes réveillées pour aller prendre le train à 7 h 05 à la gare Montparnasse, direction Rennes. C’est vraiment spécial, lors de notre voyage en 2002, Charlène avait rencontré des amis de ses parents pour déjeuner (ou dîner, c’est selon) à Reims, et je l’avais accompagnée. Je me souviens seulement du verre de vin et de la soupe à l’oignon. Presque huit ans plus tard, nous retrouvions Nicole et Guillaume, ainsi que leur fille Marie-Anne et son bébé tout neuf Arthur, à Rennes. C’est quand même spécial que Charlène m’ait « choisie » lors de notre voyage scolaire pour aller avec elle à Reims, et que plusieurs années plus tard, je sois encore avec elle pour les revoir.

Nous avons été reçues merveilleusement bien, avec galettes bretonnes et viennoiseries pour petit-déjeuner. En avant-midi, nous sommes allées visiter Rennes, surtout le vieux Rennes. C’est vraiment une ville magnifique, comme toutes les villes d’Europe j’en ai bien l’impression. Malgré le fait que la Bretagne est reconnue pour son mauvais temps, il faisait très beau et très chaud (pour l’automne). De retour à la maison, nous avons déjeuné et tout était délicieux, même l’espresso (nous ne sommes pas habituées à boire ça!). En après-midi, bébé Arthur et ses coliques nous ont tout de même permis d’aller au mont Saint-Michel. Wow, c’était vraiment magnifique. C’est un petit village fortifié, les rues à l’intérieur sont comparables à celles de Carcassonne. Et le soir, avec toutes les lumières, c’était vraiment très beau.

En soirée, nous sommes retournées à Rennes pour le dîner, et nous avons repris le train à 21 h. Nicole et Marie-Anne semblaient très impressionnées que nous nous soyons déplacées pour une seule journée, mais pour nous ça semblait normal. La Bretagne et la Normandie en un peu plus de douze heures? Why not? Elles nous ont agacées un peu sur notre emploi chargé, mais c’était bien sympa!

Revenues à la gare Montparnasse, il était rendu 23 h 30 environ (notre train est arrivé en avance! Du jamais vu, paraît-il!). Ma ligne de métro (la 13) se sépare en deux, il y a donc un train sur deux que je ne peux pas prendre. Alors que nous attendions, la mauvaise ligne est arrivée et un homme à l’air louche est monté dedans. Quand le wagon est parti, j’ai dit à Charlène qu’une chance qu’il était monté dans celui-là, car il était étrange. Fin de l’histoire.

Mais non! À la station suivante, devinez qui est venu s’asseoir juste devant nous? LE GARS LOUCHE!!!! Le métro était vide, mais non, il est venu devant nous. Charlène et moi on s’est vraiment regardées et nos regards voulaient tout dire. Bref, je crois que nous avons eu droit à un exhibitionniste (ou de quoi dans le genre), même si nous n’avons rien vu… Le voir passer sa main sous son papier journal suffisait largement. Étrangement, lorsque le métro s’est rempli et qu’un autre mec est venu s’asseoir à côté de lui, ses ardeurs se sont calmées. Heureusement, il est sorti une station avant nous. Bref, ce n’était juste pas agréable et j’étais bien contente de ne pas avoir été seule. Je serais sans doute allée m’asseoir avec les trois mecs assis plus loin, et c’est moi qui aurais eu l’air louche!

Le lendemain, soit vendredi, nous sommes parties de chez moi vers 8 h pour aller prendre l’avion à Charles-de-Gaulle, direction Londres! On s’est rendu compte que les vols low cost étaient dans un terminal low cost, mais tout s’est bien déroulé malgré la demi-heure de marche nécessaire du RER au terminal (oui, j’exagère. Mais à peine.). Dans l’avion, nous avons profité du _________ (voilà, appel à tous, comment appelle-t-on un monsieur hôtesse de l’air?) pour acheter nos billets de train de Londres-Luton au centre de Londres, nos passes de métro Oyster et nos billets pour le musée de Mme Tussauds. On a dû l’accaparer une vingtaine de minutes pour nos billets et le paiement (il a fait des erreurs, ce n’était pas de notre faute!). Sur un vol d’une heure, ça paraît quand même… Bref, le pauvre gars a eu le temps de faire six rangées dans tout l’avion. Au moins, nous, nous avions nos billets!

Le vendredi, nous n’avons pas eu le temps de faire tout ce qui nous avions prévu (en fait, rien du tout). Nous avons mangé au Wagamama (restaurant qui peut être comparé au Zing), nous nous sommes installées à l’auberge de jeunesse (qui était très bien soit dit en passant, même si nos colocataires étaient peu – pas - jasantes) et nous avons commencé à visiter un peu, malgré la tombée de la nuit. Nous avons vu le Buckingham Palace et le Picadilly Circus. Le soir, nous avons mangé dans un charmant restaurant sur Marylebone Lane, pour un délicieux et traditionnel fish n’ chips. Le restaurant était miniature, et on était assis à côté de deux Québécois au début! Comme quoi le monde est petit.

Le lendemain, levé tôt, vers 7 h. Nous avons pris l’autobus de touristes (on l’est ou l’est pas) pour faire le tour de la ville. Notre premier arrêt s’est fait au musée de Mme Tussauds. On a eu tellement de plaisir! C’est le musée de cire avec toutes les stars. On a pris la pose avec Brad Pitt, le pape Jean-Paul II, Les Beatles et même Shrek. Il y avait aussi une section horreur, ça tombait bien pour l’Halloween. Finalement, c’était plus stressant qu’épeurant. Il y avait aussi un petit tour de manège que j’ai adoré, c’était magnifique, dommage qu’on ne pouvait pas prendre de photo. On était dans un demi-taxi (les fameux black cabs) pour voyager dans l’histoire de Londres. C’était cher, mais ça valait vraiment le coût.

On se demandait qui était Mme Tussauds, voici la réponse, merci Wikipédia :
Marie Tussaud (17611850) née en France à Strasbourg suivit sa mère, devenue veuve durant sa grossesse, à Berne où elle travailla comme femme de ménage pour Philippe Curtius, un médecin reconverti en artiste-sculpteur. Le médecin prit la jeune fille sous son aile et la forma à la sculpture en cire. (…) Marie Tussaud réalisa ses propres figures à partir de 1777 avec celle de Voltaire, suivie en 1778 par celles de Jean-Jacques Rousseau et Benjamin Franklin. Marie sera prise dans le tumulte de la Révolution française. Elle sera condamnée à la guillotine pour ses relations avec la noblesse mais sera grâciée (sic) pour ses talents. Elle est alors employée pour réaliser les masques mortuaires des décapités, dont certains de ses amis.
Après cette visite, nous avons mangé dans un genre de pub. C’était bien bon. Nous avons été relativement chanceuses niveau bouffe, malgré le fait qu’on dise que Londres n’est pas reconnu pour sa gastronomie. Après le midi, nous avons continué le tour d’autobus pour aller voir le London Eye, le Tower Bridge (nous avons passé dessus comme les Spice Girls dans leur film) et le London Tower, entre autres. Nous avons pris le bateau du London Tower jusqu’à Westminster pour voir Houses of Parliament, abbaye de Westminster, ainsi que le Buckingham Palace de jour. Nous avons aussi pris une photo avec des gardes au chapeau de poils, selon le souhait de Charlène ! =) Nous sommes aussi retournées au Picadilly Circus, ce Times Square londonien, et vraiment, le nombre de gens là, c’est atroce. Surtout que nous étions à la recherche d’une carte mémoire pour l’appareil photo de Charlène (la sienne l’a lâchée) et que nous ne trouvions pas de magasins d’électronique. Nous étions un peu découragées.

Le samedi soir, nous sommes allées chez Marie-Anne (la fille des amis aux parents à Charlène, qui était de retour chez elle à Londres après son séjour à Rennes) et Cédric. Nous avons parlé bébé (ce qui ne nous a pas du tout dérangées, malgré le fait que Marie-Anne semblait en être gênée), Cédric nous a posé les mêmes questions que Guillaume, Nicole et Marie-Anne nous avaient posées à tour de rôle et nous avons commandé de la bouffe, de l’asiatique pour Charlène et Marie-Anne, de l’indien pour Cédric et moi. Nous avons donc passé une très agréable soirée.

Dimanche, il pleuvait et nous voulions trouver des activités peu chères, donc nous avons commencé par le British Museum, qui était gratuit. C’était bien, mais surtout les momies. J’ai d’ailleurs été un peu traumatisée. Il y avait des vraies de vraies momies, mais je ne l’ai pas réalisé jusqu’à ce qu’on voit une radiographie des momies. C’est incroyable, les techniques que les Égyptiens avaient !!! Des milliers d’années plus tard, et leurs os sont encore là, avec certains de leurs organes. C’était vraiment spécial.

Nous avons mangé au Itsu, un concept vraiment génial. C’était un restaurant asiatique, avec des sushis, mais aussi de la soupe et autres petits mets. Le principe, c’est que les assiettes tournent autour du bar, tu prends ce que tu veux, et tu es chargé en fonction du nombre d’assiette que tu as pris et de leur couleur (le prix variant). J’ai été un peu déçue d’apprendre qu’il y avait le même principe à Paris et en Allemagne, mais vraiment, le concept est génial, malgré que ça revienne assez cher !

L’après-midi, nous avons été au Natural Science Museum (gratuit lui aussi !). C’était vraiment magnifique, juste l’intérieur. Nous avons visité la section des dinosaures, des mammifères et du corps humain. Dans le parcours du corps humain, c’était hyper intéressant, il y avait des jeux pour la mémoire et les réflexes, et il y avait même une salle visant à recréer l’ambiance qu’il y a dans un utérus, alors le cœur d’une mère et tout. Spécial, mais intéressant.

Le soir, nous voulions aller manger à Nothing Hill (oui oui, juste pour le film). Finalement, ce fut notre pire repas, mais on a quand même eu une belle soirée, malgré que le Starbucks était fermé après !

Nous sommes retournées à l’auberge par la suite pour nous préparer au retour lundi matin. Notre avion étant à 8 h, nous devions nous lever très tôt. Charlène avait réservé un taxi pour 5 h 15. Malheureusement, ce n’était pas un traditionnel black cab, mais le monsieur était bien sympathique, malgré son accent british-indo-cure-dents.

Heureusement que nous avions décidé de prendre le taxi et non d’attendre le premier métro, sinon nous aurions été très justes, d’autant plus que nos cartes d’embarquement n’étaient pas bonnes. Aux douanes, celle de Charlène indiquait qu’elle partait en janvier, et moi ça disait que j’avais déjà passé les douanes. Nous avons donc dû aller au bureau d’enregistrement, mais heureusement que Charlène est allée demander au bureau d’information EasyJet s’il y avait un moyen de passer plus rapidement, et nous sommes allées au SpeedBoard. Au retour, nous avons dormi, puis je suis passée chez moi, avant d’aller à l’école. Le soir nous avons écouté un épisode de Gossip Girl et un film (The Proposal). Soirée relaxe, qui a fait du bien.

Aujourd’hui, Charlène est partie pour Marseille (et elle m’a appelé tantôt pour me faire écouter le bruit de la mer… c’est chien, moi j’entendais la pluie). Elle revient demain soir. Moi je suis allée à l’école aujourd’hui, chouette !

Parlons-en de l’école, malgré qu’il ne me reste plus beaucoup d’énergie. Je vous avais parlé du marteau-piqueur… Depuis un mois ça c’était calmé. Mais cette semaine c’est l’ENFER !!! Il est à deux mètres de nous. UN MARTEAU-PIQUEUR, ÇA FAIT DU BRUIT !!! PIS QUE LA DIRECTRICE ME DISE DE PENSER À L’AN PROCHAIN ÇA ME POMPE ENCORE PLUS, JE SERAI PAS LÀ L’AN PROCHAIN !!!!!!!!!!! COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ON APPRENNE QUELQUE CHOSE AVEC UN ****** DE MARTEAU-PIQUEUR ??? Pas un marteau, une drill, ou un tournevis là, un putain de MARTEAU-PIQUEUR. Qui fait des trous dans le béton. UN MARTEAU-PIQUEUR pendant qu’on est en cours, et que le prof doit crier dans le micro pendant que tout le monde parle parce que c’est insoutenable. Oui oui, un MARTEAU-PIQUEUR. Le prof de ce matin, après à peine dix minutes, n’en pouvait plus, et il est allé chercher la directrice pour lui faire comprendre dans quelle situation d’apprentissage on était. MAIS BORDEL, TOUT CE QU’ELLE TROUVE À DIRE C’EST QUE ÇA VA ÊTRE BEAU L’AN PROCHAIN. MAIS VOUS AVEZ PENSÉ À QUOI, FAIRE DES TRAVAUX AVEC UN MARTEAU-PIQUEUR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Désolée pour toutes ces majuscules, mais je me défoule comme je peux.

Non, mais un putain de marteau-piqueur à deux mètres de la salle, vous en rendez-vous compte ! Je sais que c’est incroyable, mais je vous le jure !

mardi 27 octobre 2009

Coup de tête


J'écris trop de messages ces jours-ci : ne manquez pas ceux des derniers jours juste en dessous.
Charlène arrive demain!!!
Bonne fête à ma marraine (si elle me lit?!) pour demain xxxxxx

Mes poumons et moi


Regardez comme j'ai l'air heureuse à côté de mes poumons. Mais tout ça n'est qu'illusion, mesdames et messieurs!

Je reviens de ma visite médicale pour ma carte de séjour... grâce à Andréanne, malgré le fait que mon rendez-vous était à 8 h 30, je suis arrivée à 7 h 50. J'étais la 8e dans le rang!! Le plus drôle, c'était de voir les gens arriver à 8 h 25 (l'heure normale quand on a rendez-vous à 8 h 30) et de voir leur visage changer plus ils approchaient, quand ils réalisaient que merde! on est au moins une cinquantaine à avoir rendez-vous en même temps! J'étais la première dans la section où on était, wow!!! Merci Andréanne de m'avoir permis d'éviter toute l'attente!

J'ai eu 10/10 pour l'examen de la vue (j'ai été capable de reconnaître deux lettres de loin et lire le mot homme de proche), je suis dans mon poids santé (youppi! J'ai perdu une dizaine de livres depuis que je suis ici) et comme on peut voir, mes poumons sont... normaux. Ensuite, j'ai rencontré un médecin. Pour la deuxième fois en 10 minutes, j'ai du me déshabiller (la première étant pour la radiographie). C'est vraiment super de parler à un médecin en soutien-gorge. Je sais pas, mais ça ne vous tente pas de nous demander d'enlever notre chandail juste quand vous êtes rendus là? Bref, je suis dûe pour un renouvellement de vaccin, mais sinon tout est beau, j'ai eu mon papier pour avoir la carte de séjour. Après ces étapes, je devais donc aller au bureau de la préfecture juste à côté. J'avais vraiment espoir de l'avoir. En fait, j'avais plus qu'espoir, j'y croyais.

Mais voyons, c'est mal connaître l'administration française!!!!! Eh bien non, je n'ai toujours pas ma carte, elle n'est pas encore "éditée". Elle m'a dit de repasser dans deux semaines. Je lui demande ensuite "dans deux semaines quand? au début ou à la fin de la semaine? Et c'est ici que je dois revenir?". Elle me répète de revenir dans deux semaines. Merci, j'avais compris ça. Puis elle m'a mise dehors pour aller chez le cordonnier (je le sais, elle était au téléphone avec lui quand je suis arrivée). Je crois que je vais exploser. Je n'en peux juste plus. La personne qui a conçu l'administration française, elle n'avait sûrement pas un bac en administration, et encore moins en bon sens.

En passant, pour les personnes qui trouvent que je n'écris pas souvent, c'est mon troisième message en trois jours! :)

lundi 26 octobre 2009

Nouvelle image!

Oui, oui, j'ai changé l'image! Veuillez excuser la piètre qualité, mais je n'ai rien d'autre que Paint... Alors compte tenu du programme utilisé, c'est quand même pas pire!

Rien de neuf à conter (sinon que mon oral s'est bien passé et que tout le monde nous a félicitées - quand même, c'est difficle parler en français pour moi... -_- Mais pour mon amie Maria, oui!), mais voici une petite légende pour les photos utilisées dans l'image, de gauche à droite en commençant par en haut :

Photo 1 : Des macarons de chez LaDurée achetés avec mon frère.
Photo 2 : Genève, en Suisse (oui, oui, vous pouvez même voir le jet d'eau).
Photo 3 : Un shroumphf croisé au musée de la BD à Bruxelles.
Photo 4 : Un bâtiment de nuit, à Bruges.
Photo 5 : Des maisons à Stratford, en Angleterre.
Photo 6 : Ma maman et moi!
Photo 7 : Vue sur la Suisse de l'ONU.
Photo 8 : Le mur de la Paix, devant l'ONU.
Photo 9 : La Grand-Place à Bruxelles.
Photo 10 : Dégustation de bières à l'auberge de jeunesse de Bruges.
Photo 11 : Moi et une pub dans le métro, qui me faisait penser à Dominic.
Photo 12 : Photo prise par ma mère de la petite Arc de Triomphe, au Louvre.

dimanche 25 octobre 2009

Semaine chargée

Je n'ai pas grand chose à dire, mais certaines personnes (Do) me font de la pression pour que j'écrive plus souvent. Cette semaine, j'ai un emploi du temps assez chargé, ce qui fait que je ne sais pas si je serai en mesure d'écrire ici pendant plus d'une semaine...

Lundi : Oral en sciences de l'information et de la communication sur Adorno
Mardi : Rendez-vous médical pour obtenir ma carte de séjour (je n'ai tellement pas hâte!)
Mercredi : Je vais chercher Charlène à l'aéroport! :)
Jeudi : Nous allons passer la journée à Rennes.
Vendredi : Nous partons pour Londres.
Lundi matin : Nous revenons de Londres.

Plus mes quatre heures de cours cette semaine! Puis naturellement, je n'ai pas encore mon horaire du mois de novembre... Ben non, qui a besoin de prévoir plus de cinq journées à l'avance, voyons! Je suis un peu frustrée de mon école ces temps-ci... C'est tout désorganisé, je n'ai aucune idée de si je vais finir tous les cours que je dois faire avant de partir, je n'ai même pas l'impression d'avoir commencé l'école tellement je suis peu occupée, ils annulent ou changent l'horaire des cours sans nous avertir (ou alors je cesse subitement de recevoir les courriels), bref! Tout cela me stresse un peu, alors j'ai tout plein de plaques d'eczéma. Ça faisait trois ans que je n'en avais pas eu... peut-être que Dominic a raison, c'est lui mon remède contre mon eczéma! :)

Finalement, pensée du jour : Si vous payez une imprimante multifonction seulement 40 euros, dites vous bien qu'il y a une raison. J'ai jamais vu une imprimante aussi mauvaise, mais j'en suis venue à bout!

mercredi 21 octobre 2009

Entre les deux mon coeur balance

Il est exactement 23h08. Je reviens d'une soirée Sex and the City entre copines où j'incarnais Miranda l'avocate. On a bu des Cosmo (of course), on a parlé de sexe (of course) et j'ai appris encore d'autres expressions françaises. Bref, une belle soirée dans un joli appartement de Montmartre.

Hier, j'avais une soirée CEI (nom de ma section d'études - Communication des entreprises et des institutions) et c'était vraiment agréable, j'ai appris à connaître certaines personnes avec qui j'ai plusieurs cours. Bref, une autre belle soirée.

Demain, donc dans un peu plus de 50 minutes, nous serons le 22 octobre. Je suis partie du Québec le 23 août et je reviens le 22 décembre. Ça ressemble pas mal à la moitié.

Constats :
Je n'ai pas du tout l'accent français, et peu d'expressions sont vraiment encrées dans mon langage. D'ailleurs, on m'a dit que les deux autres Canadiens avaient moins d'accent québécois que moi. Pourtant je me force !
Je rencontre de plus en plus de gens, des Québécois, mais aussi des Français (et une Allemande!). Je passe toujours de belles soirées.
Je m'ennuie beaucoup de mon amoureux. Ce n'est pas toujours facile.

Alors, entre les deux mon coeur balance. Mais bien sûr, il m'est impossible de retourner maintenant au Québec. Sauf qu'il me semble qu'un petit plein d'amour me ferait du bien. Une chance qu'il y a des gens formidables ici aussi. Mais le Québec.... ça reste le Québec.

lundi 19 octobre 2009

Je l'aime parce que...

Ce n'est pas facile de dire pourquoi on aime les gens. C'est facile de répondre je l'aime parce que c'est mon père, ma mère ou mon frère. C'est facile de dire je l'aime parce qu'elle est gentille, qu'elle s'intéresse vraiment à moi et que je m'amuse toujours avec elle. Mais, selon moi, c'est moins facile de dire pourquoi on aime son chum.

Je me suis sans doute d'abord intéressé à lui parce que c'était le seul beau gars qui travaillait à l'épicerie.
Je me suis sans doute d'abord intéressé à lui parce qu'il était plus vieux - et donc plus mature.
Je me suis sans doute d'abord intéressé à lui parce qu'il semblait si mystérieux.

J'ai sans doute commencé à l'apprécier quand il m'a complimenté au souper de Noël.
J'ai sans doute commencé à l'apprécier quand il m'offrait des lifts que je refusais toujours, malgré le fait qu'on restait à deux minutes l'un de l'autre.
J'ai sans doute commencé à l'apprécier quand il avait l'air déçu que je quitte l'épicerie quelques temps pour aller travailler au centre de ski.

J'ai sans doute commencé à l'aimer un peu quand il me regardait de l'épicerie pendant que je rougissais à la caisse.
J'ai sans doute commencé à l'aimer un peu quand on a commencé à se parler sur MSN.
J'ai sans doute commencé à l'aimer un peu quand on mangeait ensemble le midi.
J'ai sans doute commencé à l'aimer un peu puisque je ne parlais que de lui.

Je l'aimais sans doute déjà lorsqu'il m'invitait à souper et que je refusais toujours.
Je l'aimais sans doute déjà lorsque je lui ai donné une lasagne pour sa fête.
Je l'aimais sans doute déjà lorsqu'on prenait nos 15 minutes ensemble sur le côté du IGA(transformés en 30 min. lorsque le punch était cassé).
Je l'aimais sans doute déjà lorsqu'au retour de ma semaine à Tremblant avec ma mère je l'ai invité à souper et qu'il a dit oui.

J'ai sans doute commencé à l'aimer plus fort dès que je l'ai vu dans sa chemise à carreau et que nous sommes allés acheter une brosse à toilette, car il se souvenait qu'une fois que je lui avais dit à quel point une toilette propre c'était important pour moi (il venait de déménager, c'est pour ça qu'il n'avait pas de brosse à toilette, je vous rassure).
J'ai sans doute commencé à l'aimer plus fort lorsqu'au Jack Astor's il a dessiné nos mains se croisant sur la table et qu'il m'a acheté un Winnie the Pooh.
J'ai sans doute commencé à l'aimer plus fort lorsque nous avions croisé M. Charron à Ste-Anne-de-Bellevue, que je m'étais empressée de retirer ma main de la sienne et qu'il trouvait cela très drôle.
J'ai sans doute commencé à l'aimer moins fort lorsqu'il regardait la fille en string sur le bateau à Ste-Anne, mais j'ai sans doute commencé à l'aimer plus fort lorsque nous nous sommes embrassés pour la première fois sur le bord de l'eau.

Depuis ce temps, il y a plus de trois ans, pourquoi je l'aime?

Parce que je le trouve beau.
Parce qu'il est charmeur.
Parce qu'il est mystérieux.
Parce qu'il me fait sentir bien.
Parce que je peux être 100 % moi-même avec lui.
Parce qu'il me fait sentir belle.
Parce qu'il a tout plein de défauts, ce qui me fait sentir plus normale.
Parce qu'il est grincheux.
Parce qu'il me dit de belles choses.
Parce que j'aime l'embrasser.
Parce qu'il aime se coller.
Parce qu'il aime ses neveux (et sa nièce!) et qu'il sait se faire aimer d'eux (en se laissant sauter dessus hihi).
Parce qu'à la fin d'une journée passée ensemble, il me dit toujours merci pour la belle journée.
Parce qu'il me fait des surprises à l'occasion.
Parce qu'il m'a encouragée à partir en France, même s'il savait que ce ne serait pas facile.
Parce qu'il prend toujours le temps de me parler chaque jour, même si on ne se dit rien.
Parce qu'il m'envoie une photo de lui chaque jour pour mettre dans mon cadre numérique.
Parce qu'il m'encourage à distance quand je vais un peu moins bien.
Parce qu'il est sensible (si, si).

Toutes les raisons tournent autour de moi. C'est peut-être parce que je suis un être très égocentrique. Mais je pense que la vraie raison c'est que...

... je l'aime parce que c'est lui.

C'est lui l'homme de ma vie. La raison est plate de même, mais c'est ça.
Je t'aime, tout simplement.

samedi 17 octobre 2009

Théière, poisson rouge et chinoiseries


Après plusieurs demandes, me voici, me voilà, pour vous raconter la dernière semaine que j'ai passée avec ma maman d'amour.

Donc elle est arrivée vendredi dernier. Moi j'étais à l'école alors je n'ai pas pu l'aller la chercher à l'aéroport. Heureusement que Mme Héon était là pour l'accueillir chez moi. Quand je revenais de l'école, je marchais tellement vite et j'avais le sourire aux lèvres. J'avais vraiment hâte de la voir! Quand on s'est vues, on a pleuré (oui oui, on est quétaines!). Ensuite, on a été souper dans un resto asiatique, c'était bien bon!

Samedi, nous avons passé la journée au Château de Versailles. Il y a tellement de choses à voir! Il n'y a pas que le château, il y a aussi les jardins (qui sont vraiment superbes) et le domaine de Marie-Antoinette. Vers la fin c'était un peu redondant (on voyait la chambre, l'antichambre, le bureau, la deuxième antichambre, etc., de chaque membre de la famille), mais on a vu de bien belles choses. Ma mère a aussi eu sa première expérience de serveur bête comme ses pieds. Vraiment si le pourboire n'était pas être inclus, ça ferait du bien! En revenant, nous sommes allées voir la tour Eiffel de soir. Puis nous avons soupé près de Trocadéro.

Dimanche, nous avons été voir Le Barbier de Séville à l'Opéra de la Bastille. J'avais un peu peur de ne pas aimer ça, car je ne suis pas une fan de Nathalie Choquette et compagnie, mais finalement c'était vraiment magnifique. Les décors, les voix, les musiciens, tout, tout, TOUT. Il y avait des clins d'oeil à la modernité... Le barbier portait des adidas, il avait un cellulaire et des montres d'acrochés sur son manteau et le comte portait à la fin un chandail de Zidane (il faut dire qu'il lui ressemblait beaucoup). Je ne sais pas si j'ai aimé tous ces clins d'oeil... mais c'était amusant. Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'y a pas eu d'ovation!!! Au Québec, on se serait levés 100 fois pour un spectacle comme ça. Ensuite nous sommes allées se promener sur l'île de la Cité et l'île Saint-Louis, en passant bien sûr par la cathédrale Notre-Dame. Nous avons mangé sur la place de la Sorbonne.

Lundi, j'avais de l'école, alors ma mère est allée se promener sur la rue Rivoli (en passant par le Louvre), puis nous nous sommes rejointes aux Galeries Lafayette. Ensuite, nous sommes allées voir l'Opéra Garnier (de dehors). Nous avons mangé dans le coin avant de marcher jusque chez moi.

Mardi, nous sommes allées sur les Champs Élysées. Nous avons aussi monté dans l'Arc de Triomphe, ce que je n'avais jamais fait. Ça vaut vraiment la peine, la vue est magnifique et on voit bien tous les monuments importants. Ensuite, nous sommes allées dans le Marais voir la place des Vosges, où se trouve la maison où Victor Hugo a vécu.

Mercredi, nous avons visité Montmartre. Finalement, après y être allée trois fois en deux mois, je peux le dire, c'est pas si excitant. C'est bien pour la vue, mais le Sacré Coeur n'est pas si impressionnant que ça (il l'est plus d'en bas en fait) et les boutiques en haut, c'est vraiment des attrapes-touristes. Ensuite, nous sommes allées prendre un café à Les Deux Magots dans Saint-Germain-des-Prés. La tarte tatin à 9,50 euros était délicieuse... jusqu'à ce que l'on mange le côté qui goûtait l'ail. Puis nous sommes allées aux Jardins du Luxembourg. Et si je ne me trompe pas, nous sommes allées au cinéma ce soir là... Mais je ne suis pas sûre!

Jeudi, j'avais de l'école. Ma mère a magasiné! Le soir, on a rien fait de spécial.
Finalement, vendredi (hier) j'avais aussi de l'école. Ma mère est retourné magasiner pendant que j'étais à l'école et elle s'est fait demandé par une vendeuse si c'était vrai qu'au Québec on vivait dans une ville souterraine l'hiver. Je pense que je l'ai ri pendant quinze minutes. Le soir nous sommes allées à La grande épicerie de Paris du Bon Marché. C'est une genre d'épicerie fine, et il y a une section avec tous les produits du monde. La section du Canada et États-Unis est fantastique (...)! Guimauves, sirop d'érable (ou de poteau...), beurre d'arachide, pancakes et sauce Jack Daniels. Ne manque que la poutine! Quelle gastronomie, quand même. Ensuite, nous sommes allées manger près de Saint-Germain-des-Prés, en passant par la place du Québec! En revenant, je me suis découragée devant la valise de ma mère pendant qu'elle était très inquiète de ma bière belge dans son beau linge.
Et puis ce matin, c'étaient les au revoir! Je suis allée la reconduire jusqu'au RER, puis on a bien sûr pleuré!

Quel est le lien avec le titre? En gros, c'est que le dernier soir, j'ai tellement bu de thé que mon ventre s'est transformé en théière, que ma mère a une mémoire de poisson rouge (ou quelques secondes de plus) et les chinoiseries c'est moi cet après-midi... Je suis retournée aux Galeries Lafayette et je me suis finalement trouvé un manteau! Quand je suis passée à la caisse pour mon foulard et mon chapeau, il y avait des madames chinoises qui se sont permises de ne pas faire la file... la première, je n'ai rien dit, mais après elles arrivaient toujours avec autre chose, demandaient des sacs supplémentaires, bref c'était long et l'enfer. Je n'ai toujours pas compris pourquoi le caissier n'a pas refusé de les passer. Mais disons que le fait qu'elles l'envahissaient tellement qu'elles étaient rendues de l'autre côté du comptoir a dû aider. Ah et l'argent aussi. Chez Lafayette, les Chinois ont un service personnalisé... ils ont une section exprès pour eux, je ne sais pas trop à quoi ça sert... bref.
Ah et aussi, je suis allée à la détaxe (quand on dépense plus de 175 euros on peut avoir une remise de 10%). Je pensais avoir l'argent là... Mais non! J'ai un formulaire que je dois présenter aux douanes lors de mon départ et à qui je dois présenter tous les achats qui se trouvent sur ma facture. Savez-vous, quand je vais repartir dans deux mois presqu'exactement, je ne crois pas que ça va me tenter de rouvrir tous mes bagages pour leur montrer mes collants, mon chapeau, mes foulards, mon manteau... Donc pour 30$, je crois que je vais laisser faire.
Bref, ma petite maman, je voulais te dire que j'avais beaucoup aimé t'avoir quelques jours avec moi, et que je t'aime gros comme le ciel même si je ne montre pas tout le temps!
Dans moins de 15 jours, c'est Charlène qui vient me visiter! Youpi!

mercredi 14 octobre 2009

Message aux hommes de notre vie

jeudi 8 octobre 2009

Rien à dire...

Je n'ai rien à dire à part que...

MA MAMAN ARRIVE DEMAIN :) :) :) :) :)

Pis que aujourd'hui je suis allée aux Galeries Lafayette, que c'est magnifique et que c'est les soldes. Mais une paire de souliers à 400 euros, même si elle est 50 % de rabais, ça reste cher!

Et aussi, dimanche je vais à l'Opéra.

Pis que j'aime mon chum.

lundi 5 octobre 2009

Bonne fête Alexandra

Je voulais simplement souhaiter un joyeux anniversaire à une fille très spéciale pour moi, Alexandra. On se connaît depuis... 9 ans?! Wow, c'est ouf (oui, je parle le verlan, maintenant).

Elle fait partie de mes femmes préférées (avec Charlène, Marie-Lou, Ariane et Virginia).

Il y a des périodes où on est plus proches que d'autres... Parfois, entre les études, le chum, les autres amis, les loisirs et la famille, on se néglige, mais c'est le genre d'amie que je retrouve toujours avec plaisir et avec qui je sens que tout est pareil comme avant. J'espère que notre amitié va perdurer au fil du temps.

Je t'aime :) Bonne fête!


Nuit Blanche, gin tonic et taxi

Bonjour à tous!


C'était pratiquement ma première fin de semaine parisienne (non quand même pas, mais presque! Je suis toujours partie sur la trotte) et elle a été bien plaisante!


Je vous avais dit un mot sur Andréanne, cette ancienne Québécoise devenue Ontarienne (Onta quoi?, disent les Français) avec qui j'étais amie au secondaire et qui m'a retrouvé grâce à Facebook et à Alexandra. Eh bien, on s'est vues deux soirées en deux jours et ce fut bien agréable. D'abord, vendredi, on a décidé de se faire une bonne bouffe chez elle. Les restos c'est bien, mais ça coûte cher. On s'est fait des courges zucchinis farcis à la saucisse et aux légumes. Miam, c'était vraiment délicieux. Et on ne doit pas oublier la salade tomate et mozzarella! Puis, on a rejoint deux de ses amies pour aller boire un verre près de la Bastille. Nous sommes allées au Truc Muche (ou un machin dans le genre). L'ambiance était spéciale, les Français gueulent, se frenchent et se frottent (j'ai une image bien précise en tête, mais je la garde pour moi... haha!), mais on a passé une belle soirée quand même.


Samedi soir, on s'est refait une bouffe chez elle (on avait du fromage, une moitié de tomate et une moitié d'oignon à passer) et j'ai invité Maxime. Voici de quoi avait l'air la table... Pas pire quand même pour des étudiants! (Merci à Andréanne pour la photo... j'ai finalement une photo avec des gens dessus!)



Alors, au menu, en entrée : Laitues mélangées aux tomates, mangues et crevettes. Comme plat principal, on avait un filet de porc farci au basilic et aux fromages de chèvre et brie. En accompagnement, des haricots verts au beurre et des oignons et des pommes chaudes dans une sauce aux pommes et sirop d'érable. Oui oui, pas pire pour des étudiants!


Ensuite, c'était la Nuit Blanche. On voulait aller au Jardin du Luxembourg, mais il y avait une file qui faisait le tour du Jardin, et j'exagère à peine. Donc on est allés sur la place de la Sorbonne boire du rosé. Ensuite, une connaissance d'Andréanne est venue nous rejoindre et nous nous sommes dirigés vers le Marais pour aller voir s'il y avait moins de monde. Finalement, puisqu'on sortait au métro Bastille, on a décidé d'aller boire un verre. On voulait retourner au Truc Muche, mais c'était plein, alors on est allés dans une place indienne. J'ai eu le malheur de commander quelque chose qui n'était pas sur le menu... Un Gin Tonic. Il a fallu que j'explique que c'était avec du gin et du tonic. J'aurais dû me méfier, mais bon... J'ai reçu un verre de tonic (avec une mini lime dedans) et un shooter de gin à côté. Iiiiiiiiii, ça aurait été difficile de mettre le gin dans le verre!!! Et en plus, ils m'ont chargé 8 euros pour le gin et 4 euros pour le tonic!!!!!! Du vrai vol! Plus cher que leurs cocktails hyper compliqués!!! Bref, je ne sais pas si c'est partout comme ça à Paris, mais je pense que c'était mon premier et dernier gin tonic ici.


Bref, à la fermeture du bar (à deux heures du matin?! c'était vraiment étrange pour nous), nous avons profité du fait que deux lignes du métro soient ouvertes toute la nuit pour la Nuit Blanche. Nous sommes allés le plus possible vers l'ouest, dans l'intention de prendre un taxi. Hahahaha, impossible. Ils nous passaient tous devant, soit pleins, soit en allant prendre un appel. Je ne sais pas combien de temps on est restés là, découragés, en se faisant raccrocher au nez par la centrale de taxis. Donc, on s'est décidés à marcher... Et quand on approchait, on a vu un taxi et on en a profité. Vers 4 h 30, je suis arrivée chez Andréanne et je suis repartie vers 5 h 30, pour aller prendre le métro. Bref, vers 6 h 15, je me suis finalement couchée. Alors ma journée de dimanche s'est passée à dormir, écouter la télévision, faire mes lectures, ... Bref, j'ai végété.


Donc, morale de l'histoire, la Nuit Blanche, on doit arriver avant la Nuit si on veut voir quelque chose, et on ne doit pas prévoir de prendre le taxi. Au moins, c'était beau de voir toutes les lumières et les ponts de Paris quand on a marché, sauf qu'il était tellement tard que la Tour Eiffel n'était plus allumée. Et rappelez-vous de ne pas prendre de gin tonic... 20$ le verre, c'est cher!


P.S. Je suis désolée, quand je mets une photo, les paragraphes sont vraiment espacés. J'ai essayé de régler le problème, mais ça le refait toujours.

mercredi 30 septembre 2009

Bruxelles, Bruges et carte de séjour

Finalement, voici mon billet sur mon voyage en Belgique de la fin de semaine dernière!





Donc je suis partie jeudi matin vers 9 h de la Gare du Nord pour me rendre à Bruxelles-Midi. J'avais déjà pris le TGV en 2002, mais je ne me souvenais plus vraiment comment c'était. En fait, c'est vraiment génial! 300 km en 1 h 15, sans les désagréments de l'avion (atterrissage / décollage, douanes, attente, etc.). Donc je suis arrivée à Bruxelles et je devais me rendre à mon auberge de jeunesse Jacques-Brel. Une fois que j'ai compris le principe du métro, je me suis facilement retrouvée. Alors, j'ai pu aller déposer mes bagages à l'auberge et je suis partie visiter. J'ai beaucoup marché, j'ai visité une cathédrale, la Grande-Place, les galeries Saint-Hubert et plusieurs musées.

Je suis allée au Centre belge de la bande dessinée. C'était bien, il y avait une section qui expliquait les étapes de production d'une BD, et une autre où étaient exposées des planches de bd des auteurs belges. Les plus grands personnages étaient là : Spirou, Astérix et Obélix, Tintin, Lucky Luke, Shroumphfs, etc. Les Shroumphfs, j'ai adoré, il y a avait pleins de petits accessoires comme des vêtements, le grimoire du Grand Shroumphf, etc. Ça m'a rappelé pleins de beaux souvenirs!

Ensuite j'ai visité le Musée de la bière. C'était... ordinaire. Il y avait une planche explicative sur comment on fait de la bière, puis on voyait toute la machinerie. Heureusement qu'on avait une bière gratuite à la fin! J'ai aussi vu le Musée du Chocolat. Mon commentaire serait le même... ordinaire, mais on avait droit à du chocolat! :P

J'ai aussi vu le Manneken Pis (photo). Il mesure 30 cm! On peut tellement passer devant sans le voir. Et j'ai vu la réplique féminine, soit la Janneken Pis. En tout cas, c'est super élégant, des statues qui font pipi. Incroyable! lol

Mon coup de coeur côté musée c'est vraiment le musée de la Ville de Bruxelles. Tout était intéressant, mais surtout le garde-robe du Manneken Pis. C'était adorable. J'aurais aimé voir ça avec ma mère, je sais qu'elle aurait capoté comme moi. Il y avait des costumes partout! Il y en avait une centaine d'exposés, mais en tout il y en a environ 800. Le plus souvent, ce sont des dons des pays que le costume représente. Le seul du Canada qui était exposé c'était... un costume d'Iroquois. Ben oui! Dommage que le costume du Canadien n'était pas là!

Jeudi soir, je suis allée prendre une bière au Delirium Cafe sur recommandation de Stéphanie, puis je suis allée souper avec Isabelle. L'an passé, dans le cours de Communication interne, on avait un travail à faire avec une équipe de l'Université Libre de Bruxelles. J'étais amie sur Facebook avec deux des filles, alors avant de partir, je leur ai écrit. Isabelle m'a répondu et elle a bien voulu souper avec moi. C'était vraiment sympathique comme souper. Elle a même eu la gentillesse d'aller me reconduire à l'auberge de jeunesse en voiture après. Pour se rendre chez elle, on a marché une bonne vingtaine de minutes, ce qui m'a permis de voir encore plus de la ville. En tout cas, je la remercie beaucoup! Ça sert toujours d'avoir des contacts! :)

Ma première nuit en auberge de jeunesse s'est relativement bien passée. J'étais seule dans ma chambre, mais dans la chambre d'à côté il y avait une gang d'Italiens qui faisaient pas mal de bruit. Ils se sont fait avertir, mais ils se sont calmés à peine cinq minutes. Mais bon, j'ai réussi à dormir quand même. Je restais seulement une nuit et comme j'étais seule dans ma chambre, je n'ai pas socialisé vraiment.

Bref, Bruxelles est une très belle ville. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de choses à voir, j'aurais pu rester plus longtemps. Un jour et demi, c'est peu.

Donc, vendredi après-midi, je suis partie pour Bruges. À la gare, je capotais un peu, je ne voyais pas sur le tableau ma destination. Mais en fait, le dernier arrêt c'était Knokke Blankenberge. Faut le savoir quand même! Le trajet Bruxelles-Bruges c'est à peine 100 km, mais c'est une heure de train... Même chose que 300 km pour le TGV! :P Au début, dans le train, c'était affiché en français et en flamand, mais aussitôt qu'on a quitté Bruxelles, ce n'était qu'en flamand. J'avais pas mal de points d'interrogation dans les yeux, je pense. Je me suis quand même bien rendue. À la gare, tout était indiqué en flamand seulement (me semble que... dans une gare, tu affiches au moins en anglais aussi, non?), alors heureusement que le pictogramme des autobus était là. J'ai donc réussi à me rendre à mon auberge de jeunesse, soit le St-Christopher's Bauhaus. J'avais un peu peur, parce que j'étais en dortoir mixte de huit personnes. Je ne voulais pas me ramasser avec une gang de gars saouls qui font le party. Mais non, il y avait un seul gars! Quand je suis arrivée, il était environ 5-6 heures et je prévoyais m'emmerder le reste de la soirée. Mais il y avait trois Espagnols dans la chambre et ils m'ont invitée à me joindre à eux. Les deux filles ne parlaient pas un mot d'anglais (et disaient genre bonjour en français) et le gars avait un anglais approximatif (avec une prononciation à l'espagnol). Mais on a réussi à se comprendre! J'ai pratiqué mon anglais en masse en tout cas. À la fin de mon voyage, même rendue à Paris, je pensais encore en anglais!

Donc pour la première soirée, on a bu de la bière belge, on a soupé au resto de l'auberge (j'ai mangé du boeuf à la bière, un délice) et on a encore bu de la bière. :) On avait droit à une dégustation de bière pour le premier souper, donc c'était bien bon! (Il y a beaucoup trop de fois le mot bière dans le même paragraphe.) On est aussi allés dans le pire bar du monde. C'était tous des gens qui manquaient un peu de classe, et en plus, c'était soirée karaoké et danse en ligne. En tout cas, on a bien ri. Quelqu'un a même chanter Ça plane pour moi et quand ils ont vu que je chantais, ils voulaient que je prenne le micro, mais j'ai refusé bien sûr. J'ai quand même un semblant d'orgueil.

Le lendemain, les Espagnols m'ont invitée à visiter avec eux, mais j'ai préféré visité seule. Pas de niaisage ou de compromis! Juste ce soir là, pour choisir un resto, c'était l'enfer. En plus, on a fini par revenir manger à l'auberge. Donc, une chance que j'y suis allée toute seule! Donc ce que j'ai fait... Eh bien, j'ai marché énormément. Bruges, c'est magnifique! Son surnom c'est la Venise du Nord, alors vous imaginez!


Aussi, j'ai monté une tour de 4467920 marches en colimaçon pour avoir une belle vue sur la ville. En haut, mon coeur battait fort, j'étais fatiguée, et revenue en bas, mes jambes tremblaient. C'était vraiment pas évident, c'était hyper étroit. Imaginez quand on croisait quelqu'un dans l'escalier. Mais ça en valait le coup. J'ai aussi visité des musées, ceux de la frite et du chocolat. J'ai visité des églises, il y en a beaucoup. J'ai pu voir la Madonna and Child, une des rares oeuvres de Michelangelo hors d'Italie. Et puis j'ai vu le village des soeurs qui voulaient se marier avec Jésus. J'ai pas trop compris c'était quoi, mais les maisons étaient belles :)


Mon séjour en auberge s'est donc bien passé, j'ai super bien dormi et j'ai rencontré des gens super gentils, malgré la barrière de la langue. Pour certains, ça peut peut-être paraître niaiseux, mais je suis vraiment fière de moi. Ça me stressait pas mal de faire un voyage seule, en auberge, dans une autre langue que le français (à Bruges). Et j'ai réussi et je suis très fière de moi :) J'ai par contre encore des choses à apprendre, comme ne pas acheter trop de bd et de bière, car quand tu as plusieurs heures à passer avec ton sac à dos, c'est pas mal lourd. Et je suis pas vraiment économe en voyage!

Bref, j'ai beaucoup aimé la Belgique, la bière et les frites (malheureusement, je n'ai pas mangé de moules!). J'ai même appris une phrase en flamand : We komeen aan in Bruxelles Zuid (Nous arrivons à Bruxelles-Midi).



Dans un tout autre ordre d'idée (bravo si vous lisez encore rendus ici), aujourd'hui je suis allée aux bureaux de la préfecture à la Cité Universitaire pour ma carte de séjour. La Cité Universitaire, c'est magnifique! Du moins, la Maison internationale. Mais vraiment... l'administration française me décourage vraiment. Je passerai tous les détails, mais disons que de me faire servir par une fille qui parle au cellulaire pendant qu'elle sert quelqu'un, ou par un gars en jogging gris avec un chandail avec un gros "sex" dessus, ben... c'est ordinaire. C'est vraiment eux qui traitent mon dossier d'immigration? Wow. En plus, ils nous donnaient des numéros, mais n'en tenaient aucunement compte. Je ne me plaindrai pas, car j'ai sûrement passé devant certaines personnes, mais bon... Au pire, ne me donne pas de numéro. Bref, après plusieurs péripéties (ils doivent faire honneur à la France, quand même!), j'ai obtenu une carte attestant que j'ai demandé ma carte de séjour (et elle expire fin décembre, alors je pourrais presque arrêter mes démarches là), un rendez-vous médical (le 27 octobre, date où j'aurai ma carte de séjour!) et une feuille m'expliquant que je dois aller acheter un timbre pour payer 55 euros de taxe. Quand le gars m'a dit que je devais aller acheter un timbre à 55 euros dans une tabagie, j'ai vraiment fait une drôle de face. Je crois que c'est le summum de la stupidité de la bureaucratie française. Je dois aller dans une place où ils vendent de la loterie, des cigarettes et de la bière pour pouvoir rester en France??!?!! Wow. En tout cas, j'ai hâte que tout ça soit derrière moi. Dans 27 jours! Le plus dur est passé au moins... mais j'ai hâte de voir ce que sera l'examen médical. Ils sont bien mieux de ne pas me faire un examen complet.


À l'examen, je dois apporter :
- Mon passeport (oui, ok, je comprends, surtout que je vais recevoir ma carte de séjour)
- Mon carnet de vaccination (ça passe encore)
- Mes radiologies pulmonaires récentes (de quessé?!)
- Mes comptes rendus d'hospitalisation (j'ai ça moi!?)
- Mes lunettes de vue (?! Je vais chez le médecin ou chez l'optométriste?)
- Mon carnet de maternité (hein!?)


Ah et juste pour vous dissuader encore plus de venir vous établir en France (mais non!), la fille qui s'occupait de moi - et parlait au cellulaire - me donner un papier et me demande de vérifier que tous les renseignements sont exacts. Je lui dis que je ne suis pas née en A, mais au Canada, elle me répond que ce n'est pas grave. Quoi?! Ça ne change rien pour l'immigration que je sois née dans n'importe quel pays? Hé ben. Puis c'était écrit que je restais chez Mme Michel Héon. Je lui ai dit : "Michelle, c'est l-e". Elle ne comprenait pas. Je lui ai dit : "C'est Michelle, e-l-l-e". Toujours l'incompréhension. "C'est une femme." Niet. "M-i-c-h-e-l-l-e". "Ah, c'est pas grave." Coudonc, si tu ne veux pas corriger les erreurs, pourquoi tu me demandes s'il y en a? Bref, quand je suis arrivée face au gars pour mon rendez-vous médical, il m'a demandé perplexe c'était où le pays "A" et il m'a aussi dit, "il y a une erreur, c'est M. Michel Héon". NON! Elle m'a dit que c'était correct. Mais finalement, elle a changé les renseignements. Bref. Vive la France!

mardi 29 septembre 2009

Choc culturel

- Et non, ce n'est pas mon résumé de voyage de la Belgique. C'est sur ma to-do list de demain... Promis! -

Voici une petite capsule informative venant de la Maison internationale de l'Université de Montréal... http://www.bei.umontreal.ca

Le choc culturel en quatre étapes
1- L’euphorie du départ : tout est merveilleux et intéressant. On apprécie le dépaysement et les différences culturelles.
2- La frustration face aux différences culturelles : certains aspects de la nouvelle culture agacent et les comportements inconnus semblent parfois aberrants, par exemple, les rapports entre hommes et femmes, la barrière linguistique, la saleté de la ville, etc.
3- L’envie de tout laisser tomber : les tentatives pour s’ajuster semblent vaines. On manque d’intérêt pour la culture d’accueil.
4- On reprend du poil de la bête : on comprend qu’il faut en profiter et on cesse d’établir des comparaisons. On a alors l’impression de mieux s’adapter au nouvel environnement.

Est-ce le choc culturel?
Vous êtes plus irritable qu’à l’habitude et vous vous sentez nostalgique.
La tentation est grande de rejeter les aspects de la nouvelle culture que vous n’appréciez pas.
Vous comparez et critiquez beaucoup.


Quoi? Parce que je trouve que la bibliothèque de l'école fait pitié? Parce que l'amphithéâtre est vraiment mortel et que j'ai TOUS mes cours dedans? Parce qu'on a un marteau-piqueur en bruit de fond constamment? Parce que j'ai eu mon horaire du mois d'octobre le 29 septembre? Parce qu'on peut juste être neuf étudiants de toute l'université Paris IV-Sorbonne en même temps dans le réseau pour faire des recherches? Parce que l'administration française me fait suer? Parce que je dois aller faire la file demain matin à la préfecture? Parce que ça pue bordel? Parce les expressions s'installent sournoisement dans mon langage? Parce que je parle de SDF au lieu de sans-abris et que je n'arrête pas de dire "du coup" pis que ça m'énerve moi-même? Parce que j'essaie de faire apprendre des expressions québécoises à mes amies (oui, avec un E, je suis en communication, les gars ça ne communique pas)? Parce que je m'ennuie sans bon sens de mon chum (et que je suis tannée de dire que c'est mon copain! Je suis pas à la maternelle!)? Parce que je passe mon temps libre à écouter des séries ou de la musique québécoise? Parce que je me suis fait une poutine - la pire au monde soit dit en passant - la semaine passée et que j'ai déjà le goût d'en refaire une autre?

Quoi, vous pensez qu'à cause de tout ça, je vis le choc culturel? Pfffffffffffffff.

Je n'ai même pas fini ma liste. Mais je ne voudrais pas vous faire croire que je n'aime pas ce que je vis ici, parce que je ne regrette pas du tout mon choix et l'expérience que je suis en train de vivre, soyez en bien certains. C'est juste que... ma vraie vie me manque. J'ai l'impression d'avoir mis ma vie à pause. Ce qui est bien, c'est qu'au bout d'un moment, quand on met la cassette à pause trop longtemps, ça repart tout seul.

dimanche 27 septembre 2009

Fais-moi la tendresse.

- Si jamais des gens meurent d'envie d'avoir des nouvelles de mon voyage en Belgique, allez voir mes photos en attendant. Si vous n'avez pas Facebook, faites vous un compte. Si vous avez Facebook, mais que vous n'êtes pas mon ami, qu'attendez-vous? Mais je devrais donner un compte-rendu de mon voyage sous peu... -

Je ne suis pas une fan de Ginette Reno (on revient au titre de mon billet, svp), mais en ce moment c'est ce que je veux. De la tendresse.

(Maman, arrête de lire, stp. Hahaha) Des personnes s'inquiétaient de comment j'allais faire pendant quatre mois. Tsé... comment j'allais faire de ne pas le faire. Vous me suivez? Eh bien, jusqu'à maintenant, ça se passe bien. Sauf que. Tantôt, je voyais un couple s'embrasser (se frencher à pleine langue, oui. Ou comme dirait Mme Lemay, se licher les amygdales. Je sais, elle n'est pas la seule à dire ça, mais en secondaire 1 ça m'avait frappé. Je m'éloigne un peu du sujet là.). Et vous savez quoi? Tsé, le petit sentiment d'amertume mélangé à un peu de jalousie, là? Ben, il était là. Comme une vieille célibataire frustrée. Du genre : "Ben là, ils font quoi eux? Tant qu'à faire, ils pourraient aller se louer une chambre! Non mais!" En plus, j'essayais de me souvenir comment frencher, pis on dirait que je ne le savais plus. Il va falloir attendre encore trois mois avant de pouvoir me repratiquer.

Mais au fond, ce qui me rendait encore plus jalouse, ce n'était pas de les voir s'embrasser. Non, c'était plutôt le doigt qu'il passait tranquillement sur sa hanche, ses mains sur ses reins, les câlins, la complicité. Je veux de la tendresse, bordel! Je veux que Dominic soit là, maintenant, et qu'il me prenne dans ses bras et qu'on reste comme ça pendant des heures. Je veux dormir en cuillère avec quelqu'un d'autre qu'un toutou (mais pas n'importe quel quelqu'un d'autre) et je veux plus qu'une caresse virtuelle (j'espère que personne ne peut interférer une conversation Skype, parce qu'il doit se marer de nos bisous et de nos câlins!).

Fais-moi la tendresse, oui c'est ça que je veux. Je veux, je veux, je veux. Pis oui, je suis spm. Mais n'empêche que j'aime mon amour! Pour la vie et pour toujours et pour l'éternité (je sais, ça revient, au même, mais laissez-nous donc nos quétaineries).

Au moins, dans moins de deux semaines, je vais pouvoir serrer ma petite maman dans mes bras. Je pense que j'ai jamais eu aussi hâte de faire une caresse à quelqu'un. Après, ce sera à Charlène. Puis, finalement, à l'homme de ma vie. Quand je trouve ça plus difficile (lire, quand je suis spm), je pense à ce moment là et ça me fait du bien.

Alors, tous ceux qui ont la chance d'être avec la personne qu'ils aiment, arrêtez-vous deux minutes et faites-vous un câlin. Ce ne sera pas aussi merveilleux que celui que Dominic et moi allons nous donner à l'aéroport le 22 décembre, mais au moins, vous aurez fait le plein d'amour pour moi. :)